ANTOINE HERVIER TRIO INVITE DIDIER LOCKWOOD

ANTOINE HERVIER TRIO INVITE DIDIER LOCKWOOD
SAMEDI 17 SEPTEMBRE - 20H30 - ALPILIUM

D. Lockwood violon
A. Hervier piano
P. Souriau contrebasse
T. Lange-Berteaux batterie

 

DIDIER LOCKWOOD

« 50 ans au violon dont 40 en totale liberté, 40 ans de carrière jalonnés par des rencontres et des expériences plus incroyables les unes que les autres. Il me fallait pour cela ne jamais quitter la crête de la vague et surfer sur l’écume de la vie, à la limite du parfait déséquilibre tel un aventurier du vivant. Quitter à tout prix les habitudes et s’éloigner des rivages enmouettés. Il n’y a rien de pire pour un artiste que de se répéter comme le chien se mord la queue, sans même se rendre compte que c’est la sienne. Les écueils sont légion dans cette traversée onirique et le chant des sirènes du succès tend, en nous poussant à vouloir plaire à tout le monde, à nous faire perdre le nord et à nous précipiter dans l’abîme narcissique du regard de l’autre… Se surprendre jusqu’à presque se perdre pour pouvoir mieux se retrouver, et bâtir en éternel apprenti des châteaux de cartes chancelants s’élevant vers la lumière de l’instant présent. Chacun de ces présents sera pour mes prochaines 40 années de carrière mon plus cher cadeau, une source nouvelle d’expérimentation et j’espère de constante prise de plaisir, pour toujours mieux aimer et transmettre ma joie de participer à cet incroyable défi qu’est la vie. Bien des pages se sont tournées, des grands moments de vie mais aussi des petites morts pour toujours tel le Phénix mieux renaître de ses cendres. Merci à vous toutes et tous qui m’accompagnez si chaleureusement depuis si longtemps dans cette quête aux chemins détournés, toujours prêts à vous laisser surprendre » Didier Lockwood.

1956, Calais. Didier Lockwood vient agrandir une famille d’artistes: Son père est instituteur et professeur de violon, sa mère peintre amateur, et son frère aîné Francis, un talentueux pianiste en herbe très attiré par le jazz; Didier hérite tout naturellement de la passion de la musique. Tout jeune, il se passionne pour l’instrument paternel et entre au Conservatoire à l’âge de 6 ans. En plus de l’école et des compétitions de natation, le jeune violoniste suit quotidiennement les cours du Conservatoire et de son professeur particulier. Il reçoit l’enseignement exigeant de l’excellente méthode Karl Flesh, qui lui permet de développer un prodigieux délié des doigts de sa main droite. Cette technique lui sera précieuse pour aborder le jazz.Didier Lockwood intègre l’Orchestre lyrique du Théâtre Municipal de Calais à 13 ans. Il en a 16 lorsqu’il se voit doublement récompensé de ses efforts et de sa virtuosité en remportant le Premier Prix de violon du Conservatoire National de Calais, ainsi que le Premier Prix national de musique contemporaine de la SACEM pour sa composition pour violon préparé. Le jeune violoniste admire la musique classique et ses éminents compositeurs. Pourtant, une nouvelle passion va bientôt germer en lui: la musique improvisée et le jazz, auxquels son frère l’initie. Il découvre à cette époque une autre approche de la musique, axée sur la tradition orale. Bien qu’il soit reçu premier à l’examen final de l’École Normale de musique à 17 ans, il préfèrera rejoindre le légendaire groupe Magma plutôt que de tenter l’entrée au Conservatoire National de Paris.Dès 1973, il fait donc ses débuts au sein de ce groupe mythique, aux côtés du percussionniste Christian Vander, puis rejoint en 1976 le groupe Zao, créé par deux anciens membres de Magma. Dès 1978, il entre par la grande porte dans le monde du Jazz en travaillant notamment avec André Ceccarelli, François Jeanneau, Didier Levallet et Henri Texier. Dès lors, il abordera pendant près de dix ans toutes les formations qu’il affectionne toujours aujourd’hui : du trio à cordes au passage en solo, du quartet au groupe de fusion, sans oublier quelques rencontres inoubliables, d’UZEB à Gordon Beck ou de Martial Solal à Michel Petrucciani. En 1994, il fête ses 20 ans de carrière, marqués par près de 1800 concerts à travers le monde et de nombreuses récompenses. L’année suivante, il réalise son premier album américain: New-York Rendez-vous. Dans le cadre du festival de la Côte d’Opale, il compose en 1996, avec l’Orchestre National de Lille, un concerto intitulé «Les Mouettes», qui connaîtra un vif succès à l’international. En mars 2000, il publie un nouvel album, Tribute to Stéphane Grappelli, qui reçoit dès sa sortie de nombreuses distinctions : Diapason d’Or, Choc Jazzman, Sélection FIP.Au printemps 2001, Didier crée, en compagnie du danseur indien Raghunath Manet et du percussionniste Ri Murugan, le spectacle Omkara, rencontre musicale entre le jazz et la musique indienne. En outre, Didier publie en 2003 un double album, en solo et quartet, aux parfums d’ailleurs, Globe-Trotter, ainsi qu’un ouvrage autobiographique, Profession Jazzman, la vie improvisée. Enrichie par plus de 4.000 concerts et quelques tours du monde, la musique du violoniste a atteint sa pleine maturité, qu’il transmet dans de nombreuses master classes autour du monde et, depuis 2001, au sein du Centre des Musiques Didier Lockwood de Dammarie Les Lys, désormais intégré dans le pôle d’enseignement supérieur de Paris-Boulogne-Billancourt. Par ailleurs, Didier élabore en 2005, avec sa compagne d’alors et aujourd’hui ancienne épouse, la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, un spectacle inédit, le Jazz et la Diva, qui croise les horizons musicaux, de prime abord antinomiques, du jazz et du classique. Ce spectacle suscita auprès du public un engouement tel, que la création d’un second volet s’est imposée d’elle-même en 2008, et chacun des deux opus a fait l’objet d’un album. De surcroît, Didier enregistre la même année, en duo avec son frère Francis, l’élégant et intimiste album «Brothers». Ainsi, après plusieurs années de tournée à travers l’Europe aux côtés de Mike Stern, puis de Billy Cobham, John Abercrombie et Victor Bailey, il reforme le Didier Lockwood Group (DLG), avec Jean-Marie Ecay, Paco Séry et Linley Marthe. Simultanément, Didier réunit aujourd’hui ses plus emblématiques compagnons de route pour célébrer en 2013/2014 ses quarante années de carrière, au fil desquelles les distinctions n’ont pas manqué : Les Victoires de la Musique, le Django d’or, le Prix de la Sacem et de l’Académie du Jazz, le Prix Django Reinhardt, ou encore son élection au rang de Chevalier de la Légion d’honneur et d’Officier du Mérite National et des Arts et Lettres.

 

ANTOINE HERVIER

Piano / Fender Rhodes / Orgue Hammond B3
Prix International d'orchestre de Jazz - Trophée MATMUT - 2014
Sélection « Génération SPEDIDAM » section Jazz 2014 à 2017
Né en 1971, Antoine HERVIER commence ses études de piano à l’âge de 5 ans.?    Ses débuts à l’Ecole Nationale de Musique de Châtellerault le conduisent tout droit au C.N.R. (Conservatoire National de Région) de Tours. Mais le swing est en lui ! Art Tatum, Oscar Peterson, Bud Powell, Kenny Barron… Comme une évidence, il se spécialise dans la musique de jazz à Poitiers au sein des ateliers Syrinx avec Manolo Gonzales, puis au C.I.M. à Paris non seulement dans les classes de piano avec Samy Abenaîm, mais aussi d’harmonie avec J.C. Fohrenbach et dansles cours d’ensemble avec E. Tito Puentes.
Antoine se perfectionne, auprès de ses pairs dont Maurice Vander, Laurent De Wilde, Hervé Sellin, Manuel Rocheman, Benoit Sourisse. Il découvre et se passionne également pour l’orgue Hammond B3. Sa motivation l’amène en 1996 à suivre plusieurs stages nationaux et internationaux dont un à l’académie des musiques improvisées et rencontre Didier Lockwood. Depuis 1993, il est invité et se produit dans de nombreuses formations.?En 1996, Antoine crée son trio, « Antoine Hervier Trio » formation dans laquelle il s’entoure aujourd’hui de Guillaume Souriau à la contrebasse et de Vincent Frade à la batterie. ?Parallèlement, ses multiples rencontres avec des grands noms du jazz aiguisent ses notes et son sens de l’improvisation. « Un tempo » et « des arrangements à toute épreuve… » Après avoir participé à plusieurs disques avec des formations différentes, il enregistre en 2001 son premier CD, « My queen of heart » avec Guillaume Souriau à la contrebasse et Sangoma Everett à  la batterie. L’album accueilli avec enthousiasme par la critique spécialisée, (trois étoiles dans Jazzman), permet de découvrir l’étendue de son répertoire et la qualité de ses compositions.??     En 2003, Antoine crée sa deuxième formation, « Antoine Hervier Trio invite Géraldine Laurent » avec lui-même au piano et à l’orgue Hammond, Géraldine Laurent au saxophone alto, Vincent Frade à la batterie et Guillaume Souriau à la Contrebasse.?Depuis 2007, il fait également partie du quartet et du quintet de Costel Nitescu.
En 2010, Antoine enregistre un autre CD avec son trio, "Antoine Hervier Trio, JUSTE A L'HEURE", Géraldine Laurent et Costel Nitescu sont invités sur quelques titres.

Il participe à de nombreux festivals nationaux et internationaux
FRANCE : Jazz en Touraine (Montlouis Sur Loire), Jazzellerault (Châtellerault), Montauban, Enghien Jazz Festival, La Fête Du Jazz De Paris, Paris Jazz Festival (Parc Floral de Paris), Jazz Entre Les 2 Tours (la Rochelle), Festival Fous d’Archets (Toulouse), Les Rendez-vous de l’Erdre (Nantes), Jazz à Beaune, Festival Django Reinhardt (Samois sur Seine), Jazz en Saire, Ferté Jazz Festival, Saveurs Jazz Festival, Festival Parfum de Jazz, Jazz à Juhègues (Torreilles), Festival de Jazz St Rémy de Provence, Festival International de Jazz de San Javier (Espagne).
MAROC :Tanjazz, BELGIQUE :FramerieJazz, ISRAËL, ESPAGNE…??

Il joue avec des musiciens de grand talent...
Johnny Griffin, André Villéger, Géraldine Laurent, David Sauzay,  Daniel Huck, Francis Bourrec, Hervé Meschinet, Carl Schlosser, Jean-Jacques Elangué,  Nicolas Montier, Xavier Richardeau, Patrick Bocquel, Claude Tissendier, Michel Pastre,  François Penot, Jean-Michel Proust, Serge Casero...??Nicole Croisille, Anne Ducros, Marc Thomas, Patricia Ouvrard, Gilda Solve, Mina Agossi, Maxime Plisson, Maurice Vander (Piano et Orgue Hammond B3)...??Nicolas Folmer, Jean-Loup Longnon, , Ronald Baker, Michel Delage,  Marc Fosset, Patrick Stochelo Rosenberg, Thomas Dutronc , ?Pierre Michelot, Luigi Trussardi, Marc-Michel Le Bévillon, Michel Zénino, Francis Darizcuren, Guillaume Souriau, David Salesse, Patrice Soler, André Ceccarelli, André Charlier, Nicolas Charlier, Didier Lockwood, ,  Costel Nitescu, Marcel Azzola...

Un trio de choc !
Antoine Hervier réalise des arrangements de haut vol pour son trio, il possède une personnalité, un phrasé riche et inventif, une réelle maîtrise et un son qui n’appartient qu’à lui. Le trio sonne, il produit une musique pleine de sensibilité, émouvante, tonique et surprenante qui laisse au public après chaque concert une très forte émotion. Antoine Hervier se promène inlassablement sur toutes les scènes où le jazz règne en maître avec ses deux trio : Antoine Hervier Trio version piano etAntoine Hervier Trio version orgue Hammond. Dans ces deux formations, il est accompagné par Guillaume Souriau à la contrebasse et Thierry Lange Berteaux à la batterie. Ces deux trios ont la possibilité de se produire avec des invités (vous pouvez voir et entendre ces différentes formations aux pages suivantes : « Vidéos – Concerts live – Antoine Hervier Trio », « Vidéos – Concerts live – Antoine Hervier avec invités… » , « Audios – Concerts live – Antoine Hervier Trio version orgue Hammond »). Le programme est constitué d’un savant mélange des compositions d’Antoine Hervier et de morceaux phare du répertoire jazz.


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